Auteur : Nora Fraisse
Editions : Le Livre de Poche
Genre : Témoignage
Pages : 192
Prix : 6€30
Date de sortie : 4 Novembre 2015
Résumer :
« Marion, ma fille, le 13 février 2013, tu t’es suicidée à 13 ans, en te pendant à un foulard, dans ta chambre. Sous ton lit en hauteur, on a trouvé ton téléphone portable, attaché au bout d’un fil, pendu lui aussi pour couper symboliquement la parole à ceux qui, au collège, te torturaient à coups d’insultes et de menaces. J’écris ce livre pour te rendre hommage, pour dire ma nostalgie d’un futur que tu ne partageras pas avec moi, avec nous. J’écris ce livre pour que chacun tire les leçons de ta mort. Pour que les parents évitent à leurs enfants de devenir des victimes, comme toi, ou des bourreaux, comme ceux qui t’ont fait perdre pied. Pour que les administrations scolaires s’évertuent à la vigilance, à l’écoute et à la bienveillance à l’égard des enfants en souffrance. J’écris ce livre pour qu’on prenne au sérieux le phénomène du harcèlement scolaire. J’écris ce livre pour que plus jamais un enfant n’ait envie de pendre son téléphone, ni de suspendre à jamais sa vie. »
Ce roman est dédié à Marion Fraisse, une jeune fille de 13 ans qui s'est donné la mort pour stopper l'acharnement de ses "camarades" de classe, ligués contre elle.
En s'adressant à sa fille tout au long du roman, on ressent vraiment la souffrance de cette maman, qui vient de perdre son enfant et qui en plus à découvert le corps pendu dans la chambre.
Elle se demande pourquoi personne ne veut leur adresser la parole, elle ne recherche que des explications concernant le fait que le Collège ne voulait pas changer Marion de Classe alors qu'elle en avait fait plusieurs fois la demande.
On est, nous aussi, face à cette incompréhension qui est de savoir ce qui c'est réellement passé dans l'établissement pour que le proviseur refuse de lui parler, les profs aussi et surtout le fait que tout le monde leur tourne le dos.
J'ai trouvé ce livre assez dur moralement, car on se met à la place de cette famille qui à perdu un être cher et ou pourtant tout le monde semble penser que les bourreaux c'est eux.